Il n’est jamais trop tard pour devenir un leader

Je dis souvent que le leadership peut s’apprendre et s’améliorer et j’y crois. Je crois aussi qu’il n’est jamais trop tard pour assumer son leadership…

Mon bureau actif

Depuis un peu plus d’un mois, j’utilise un bureau actif. Ça faisait longtemps que je cherchais une solution pour pouvoir travailler plus à l’aise. Parce que je n’aime pas travailler longtemps en position assise. L’hiver dernier, j’ai vu à l’émission « Découverte », sur Radio-Canada, un reportage sur les bureaux actifs. C’est-à-dire des postes de travail où il est possible de travailler tout en marchant lentement sur un tapis roulant. Il n’en fallait pas plus pour piquer ma curiosité.

Je travaille maintenant plus de temps en marchant sur un tapis roulant qu’assis. Je suis bien content de mon nouveau bureau. Comme vous le voyez sur la courte vidéo, je possède deux postes de travail. Un pour travailler debout sur le tapis roulant et l’autre juste à côté, pour travailler en position assise comme je le faisais avant.

https://youtu.be/OKeJA3sxwOg

Pour que ça fonctionne bien, le tapis doit être silencieux et avoir une vitesse assez lente pour pouvoir travailler à l’aise. Le mien peut rouler à 0,5 m/h, ce qui est à l’aise pour moi. De temps en temps, j’augmente la vitesse pour faire changement et lorsque je ne fais que lire je mets parfois une pente à mon tapis pour augmenter l’effort. Je peux travailler plus longtemps et être moins fatigué à la fin de la journée. Il faut dire que je fatigue lorsque je suis assis trop longtemps.

Un poste de travail avec tapis roulant peut s’acheter sur Internet, mais c’est plutôt dispendieux. J’ai choisi de m’acheter un bon tapis en profitant d’un rabais en magasin et de demander à un ami ébéniste de me fabriquer une tablette pour installer mon clavier. Cette solution était plus économique et convenait mieux à mes besoins. Si ça vous intéresse, je pourrai vous donner les coordonnées de mon ami ébéniste.

Je ne prétends pas qu’un bureau actif convient à tout le monde, mais dans mon cas, ça répond parfaitement à mes besoins.

Aimeriez-vous travailler debout?

Gérard Perron, PMP

www.gerardperron.com

 

Faut-il se préoccuper d’abord de la culture ou de la stratégie?

Voici une question existentielle pour les administrateurs de sociétés. La stratégie est importante et la culture organisationnelle aussi. Comme administrateur, on nous a répété qu’il fallait se préoccuper de la stratégie et non des opérations qui sont la responsabilité de la direction. La stratégie donne les grandes orientations et guide les responsabilités de contrôle des administrateurs. Elle permet de prendre des décisions en fonction de ce que nous voulons obtenir à long terme.

Par contre, la culture organisationnelle est l’ADN de l’organisation. Elle dérive des valeurs qui guident notre façon de faire les choses. Elle s’est aussi développée à partir des principes et de la personnalité des leaders de l’organisation. Elle s’ancre dans les procédures, les récompenses, les mesures incitatives et les comportements qui sont valorisés dans l’entreprise. Elle fait que chaque entreprise est unique.

La culture se manifeste par l’habillement, le langage, les comportements. Mais elle se manifeste aussi par des éléments plus difficilement observables comme les valeurs des leaders (intégrité, transparence, respect…) ou les efforts que les membres de l’équipe sont prêts à faire pour s’intégrer à l’organisation.

Présentée ainsi, elle devient le terreau sur lequel se développeront les stratégies organisationnelles. Peter Drucker[1] disait que la culture se nourrit de stratégies. Malgré le soin que nous prenons à développer des stratégies, il faut avoir l’humilité se reconnaître qu’elles n’auront d’avenir que si elles s’arriment à la culture de l’organisation.

La réponse à la question du début est donc qu’il faut d’abord travailler sur la culture si l’on veut implanter des stratégies durables. La culture permet de maintenir la motivation et la cohésion des membres de l’équipe. Si votre organisation a de la difficulté à recruter et à retenir ses employés, c’est peut-être parce que la culture organisationnelle est déconnectée des valeurs préconisées.

Si vous voulez fouillez davantage ce sujet, je vous recommande deux articles :

https://mail.google.com/mail/u/0/?hl=fr#label/Blogue/14c2c7691aef4f6f

http://www.brioconseils.com/blog/216/comprendre-la-culture-organisationnelle/

Arrivez-vous à la même conclusion par rapport à l’importance de la culture organisationnelle?

Gérard Perron, PMP

www.gerardperron.com

[1] http://www.druckerinstitute.com/