Si vous pensez qu’un de vos gestionnaires est productif même si ses employés le détestent, pensez-y à deux fois. Vous pourriez avoir des surprises. Les mauvais patrons ont un coût qui est souvent élevé. Et si vous pensez qu’il n’y a pas de mauvais patron dans votre organisation, vous pourriez être surpris.
Examinons quelques statistiques[i] :
- Trois employés sur quatre affirment que leur patron est l’élément le pire et le plus stressant de leur emploi.
- 65% des employés préféreraient un nouveau patron à une augmentation de salaire.
- 33% des employés avouent ne pas fournir un effort maximum, contre 9 % lorsqu’ils ont un patron qui n’abuse pas.
- 50% des employés qui ne se sentent pas valorisés planifient se trouver un autre emploi d’ici un an.
- Le coût moyen pour remplacer un employé qui gagne le salaire minimum (recrutement, entrevues, embauche, entraînement, perte de productivité) : 3 500 $.
- Ce n’est pas ce que les patrons font qui les rend mauvais, mais ce qu’ils ne font pas. Voici les 5 manquements les plus cités :
- Ils n’inspirent pas.
- Ils tolèrent la médiocrité.
- Ils manquent de vision et de direction.
- Ils ne collaborent pas et n’ont pas d’esprit d’équipe.
- Ils ne sont pas cohérents avec ce qu’ils disent (les bottines ne suivent pas les babines).
Et je n’ai pas parlé de l’impact sur la santé des employés qui a des incidences sur la productivité et la rentabilité. La référence que je cite ne précise pas ses sources. Cependant, même si on peut les questionner, ils donnent un ordre de grandeur qui nous oblige à s’y intéresser.
Naturellement, vous allez dire que je radote en rappelant ces faits, mais je pense qu’il faut se les rappeler de temps en temps pour se convaincre de l’importance d’adopter un style de gestion qui est le plus participatif possible. La notion de mauvais patron est relative, mais nous pouvons inclure dans cette catégorie ceux qui ne portent pas de respect à leurs employés de même que ceux qui ont l’un des cinq manquements mentionnés plus haut.
Mon but dans ce blogue est de vous motiver au respect et à la confiance et à être vigilant pour détecter ceux qui souffrent de ces manquements. Je devrais plutôt dire : ceux qui font souffrir les autres à cause de ces manquements.
Pensez-vous que vous côtoyez certains de ces mauvais gestionnaires?
Pensez-vous que ces mauvais gestionnaires coûtent cher?
Gérard Perron, PMP