UN BON RÉSEAU PROFESSIONNEL

Je reprends ici un blogue publié en 2011 http://goo.gl/dlP7mx

Je me plais souvent à dire que pour avancer avec assurance dans la vie il faut un bon réseau pour nous appuyer. Je suis à l’aise pour en parler parce que je peux me vanter d’avoir un bon réseau personnel et professionnel et que je compte souvent dessus. Naturellement, la contrepartie est vraie. Mon réseau peut aussi compter sur moi.

Gérard Perron PMP

http://www.gerardperron.com

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Mentorat pour entrepreneurs coopératifs et associatifs

Le service de mentorat pour entrepreneurs coopératifs et associatifs de l’économie sociale est maintenant disponible presque partout au Québec. Le service s’était développé dans la région de Québec avec SAGE mentorat d’affaires et depuis le printemps dernier le Réseau M a pris la relève pour l’offrir sur l’ensemble du territoire québécois.

Le mentorat pour entrepreneur est bien organisé au Québec avec le Réseau M. Dans le secteur privé, c’est maintenant « bien vu » d’affirmer que l’on est accompagné d’un mentor. Il faut dire que les résultats des entreprises dont les dirigeants sont accompagnés d’un mentor présentent des résultats supérieurs aux autres entreprises, notamment : « Le mentorat pour entrepreneurs accroît significativement l’espérance de vie d’une entreprise âgée entre 0 et 5 ans[1] ».

Par contre, le service est peu connu et peu utilisé par les entrepreneurs coopératifs et associatifs. Ces derniers vivent une dynamique particulière puisqu’ils dirigent une entreprise qui a en même temps des objectifs sociaux et économiques et que, de plus, ils relèvent d’un conseil d’administration composé de bénévoles.

Un comité d’orientation composé d’acteurs du milieu de l’économie sociale d’un peu partout au Québec supervise le déploiement du service au niveau national. Il jouit de l’expertise du Réseau M et de l’appui financier de la Caisse d’économie solidaire Desjardins. Cette dernière s’est impliquée depuis le début (dans la région de Québec) dans le déploiement du service. Elle considère que ce service est complémentaire à ses efforts pour le développement des entreprises qu’elle finance.

Les efforts ont principalement été mis, depuis le printemps, à trouver des mentors pour couvrir la majorité du territoire québécois. Les entrepreneurs des territoires où il n’y a pas de mentors peuvent quand même bénéficier du service qui est fourni de manière virtuelle. Les mentors recrutés jouissent d’une bonne crédibilité dans le milieu de l’économie sociale. De plus, ils reçoivent une formation et un encadrement répondant aux standards du Réseau M.

J’ai la responsabilité d’agir comme chef mentor pour cette cellule de mentorat et je suis assisté de Paul Ouellet que plusieurs connaissent dans le milieu de l’économie sociale puisqu’il fut le directeur général de la Caisse d’économie solidaire Desjardins. Vous pouvez obtenir de l’information sur le service sur le site Internet suivant :

http://www.mentorat-es.info

Vous pouvez aussi me contacter directement. D’ailleurs, si vous avez des commentaires sur cette information, je vous invite à réagir à ce blogue.

Gérard Perron, PMP

www.gerardperron.com

[1] http://www.entrepreneurship.qc.ca/mentorat-pour-entrepreneurs, août 2015.

L’entrepreneuriat collectif, un modèle qui prend sa place

Plusieurs personnes préfèrent le travail d’équipe et entreprendre en groupe. Il y a beaucoup d’avantages à collaborer pour développer une entreprise et à partager les risques et les bénéfices. Il y a plusieurs exemples au Québec qu’ils soient coopératifs ou associatifs (organisme à but non lucratif).

Ceux qui me connaissent savent que j’ai œuvré longtemps dans les réseaux coopératifs et que je vante souvent le modèle coopératif québécois qui est reconnu internationalement. Je vous propose un blogue que j’avais publié en 2012 lors d’un voyage de travail en Corée du Sud : http://fr.gerardperron.com/2012/10/les-defis-du-developpement-economique-local-la-coree-du-sud/

Kim Auclair avait aussi écrit un blogue intéressant sur l’entrepreneuriat collectif l’automne dernier et je vous le réfère : http://www.gazmetro.com/blogue/mon-entreprise/lentrepreneuriat-collectif-un-modele-a-promouvoir/

Elle-même lance une entreprise coopérative pour servir les utilisateurs de produits Apple au Québec. Pour les intéressés, le lancement de l’entreprise se fera à Montréal le 18 septembre (http://macquebec.com/lancement-de-la-cooperative-de-solidarite-macquebec/).

Cet été, j’ai eu le privilège de participer à l’enregistrement de capsules vidéo faisant la promotion du mentorat pour entrepreneurs coopératifs et associatifs de l’économie sociale. Ces capsules étaient produites par une entreprise de production vidéo (Les Productions 4 Éléments) qui est une coopérative de travail. Lors d’une discussion informelle avec un technicien, il me disait que le modèle coopératif avait bonifié ses conditions de travail en sécurisant son emploi.

Si, comme plusieurs vous êtes attiré par le modèle d’entrepreneuriat collectif, plusieurs sources d’information sont disponibles :

Si le modèle coopératif vous tente, je vous suggère de contacter une coopérative de développement régional. Leur réseau est en mutation, mais vous trouverez leurs coordonnées à cette adresse : http://www.fcdrq.coop/

Si vous préférez un modèle d’organisme à but non lucratif, quelques options s’offrent à vous, dont les Corporations de développement économique et communautaire.  Les Sociétés d’aide au développement des collectivités peuvent aussi vous guider dans votre choix.

Comme vous le constatez, l’option collective est attrayante et vous serez appuyé dans votre démarche. Je préside d’ailleurs le comité qui organise le mentorat pour ces entrepreneurs. C’est un nouveau service qui propose des mentors bénévoles pour accompagner les entrepreneurs coopératifs et associatifs de l’économie sociale. Voici l’adresse de ce service : http://www.mentorat-es.info/

Si vous avez des commentaires à faire sur l’entrepreneuriat collectif, vous êtes les bienvenus.

Gérard Perron, PMP

www.gerardperron.com

Une nouvelle saison!

J’espère que vous avez passé un bel été! De mon côté, il fut assez occupé professionnellement. Vous savez peut-être que je préside le comité qui donne les orientations au service de mentorat pour entrepreneurs coopératifs et associatifs de l’économie sociale. Nous avons eu des développements intéressants cet été et je vous en parlerai dans quelques semaines. En attendant, vous trouverez de l’information sur ce site : http://www.entrepreneurship.qc.ca/mentorat-pour-entrepreneurs/mentorat-pour-entrepreneurs-economie-sociale

Pour amorcer la saison automnale, je vous propose un blogue rafraîchissant d’Olivier Schmouker : Les 10 règles d’or pour être franchement heureux au travail Je vous encourage à prendre 2 minutes pour le lire. Il nous ramène à ce qui est important.

Bonne lecture!

Gérard Perron, PMP

www.gerardperron.com

 

Le mentorat pour entrepreneurs coopératifs et associatifs de l’économie sociale est maintenant accessible

Je préside le comité du mentorat pour entrepreneurs coopératifs et associatifs de l’économie sociale et nos services sont désormais accessibles dans tout le Québec. Nous avons des mentors dans plusieurs régions et dans les autres régions les mentors peuvent offrir le service de manière virtuelle.

Nous offrions le service depuis trois ans dans la région de la Capitale-Nationale en collaboration avec le groupe SAGE. Maintenant, le service est offert à tout le Québec en collaboration avec le Réseau M.

Si vous vous demandez pourquoi vous auriez besoin d’un mentor, ce lien répondra à votre interrogation. Mais sachez que les meilleurs entrepreneurs ont des mentors pour les accompagner. C’est normal, dans les environnements complexes dans lesquels évoluent les entreprises, que l’entrepreneur ait besoin de recul pour évaluer diverses situations.

Les entrepreneurs de l’économie sociale en plus d’évoluer dans ces environnements complexes, doivent composer avec un conseil d’administration qui leur permet une connexion avec les membres qu’ils desservent, mais aussi qui leur impose une discipline qui demande de la maîtrise. Nos mentors connaissent bien cette réalité et pourront accompagner les entrepreneurs coopératifs et associatifs.

Notre comité vient de publier un bulletin d’information qui explique le service et comment il est organisé.

Avez-vous un mentor qui vous accompagne?

Gérard Perron, PMP

www.gerardperron.com

Le modèle québécois d’économie sociale attire l’attention

Le modèle québécois d’économie sociale attire l’attention des Japonais. Ils sont particulièrement impressionnés par l’intégration de nos réseaux. Un livre présentant notre modèle a été publié au Japon. Yvon Poirier, secrétaire du Réseau canadien de développement économique communautaire, m’a remis ce livre parce que j’y avais contribué en rencontrant une délégation japonaise en 2014.
Je leur avais présenté l’organisation du développement coopératif au Québec. J’avais insisté sur la collaboration entre les acteurs tant des réseaux coopératifs que des réseaux gouvernementaux. J’avais naturellement présenté le réseau des Coopératives de développement régional qui a eu un impact majeur sur le développement coopératif des 20 dernières années.
Il faut savoir que la complicité entre le gouvernement québécois et les réseaux coopératifs a permis de concerter les efforts de développement et de consolidation des coopératives. C’est pourquoi le développement de nouvelles coopératives est plus important au Québec que dans le reste du Canada.
Lorsque je présente le développement coopératif québécois, j’ai l’habitude d’introduire 5 joueurs majeurs :
• Le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité
• Le réseau des Coopératives de développement régional
• Les fédérations sectorielles
• Le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Exportation
• Investissement-Québec
C’est encourageant de constater que nos efforts sont reconnus à l’étranger. Les Japonais ont mis beaucoup d’énergie pour comprendre notre organisation et la présenter dans un volume de 225 pages. Je veux féliciter Yvon Poirier qui a piloté l’équipe japonaise lors de leur tournée du Québec et leur a fourni beaucoup d’information pertinente.
Comme le livre est publié en japonais, nous ne pouvons pas le comprendre, mais nous sommes convaincus qu’ils ont profité d’une excellente documentation provenant des réseaux d’économie sociale du Québec. Nous pouvons nous réjouir de notre notoriété.
Je joins 4 images présentant le livre et la visite des Japonais.
Gérard Perron, PMP
http://www.gerardperron.com
japon 1

japon 2

japon 3
visite Japonais-2

Que faire avec un membre de CA « fauteur de trouble »?

Mon nouveau vidéoblogue

Comment doit-on réagir lorsqu’un membre du CA est dysfonctionnel (fout le bordel, est toxique…)? Nous pensons tous à quelqu’un (pas de noms svp). Nous avons eu des expériences avec des administrateurs qui sont toujours en retard…

La solution trop rapide d’un problème et ses dangers

Trop souvent lorsqu’un problème survient, le symptôme nous saute aux yeux et nous le corrigeons, mais nous ne nous soucions pas de la cause et elle revient rapidement nous hanter.
Par exemple, un équipier nous informe qu’il ne pourra pas présenter son livrable à temps. Son livrable est attendu et important pour la suite du projet. Alors, nous proposons de fournir de l’aide à l’équipier pour qu’il présente son livrable à temps. L’équipier est satisfait et le livrable sera prêt à temps. Mais attention aux effets secondaires!
Notre livrable sera prêt à temps, mais ceux qui ont aidé l’équipier ont perdu du temps et ce sont maintenant leurs livrables qui sont en danger et le moral de l’équipe est à la baisse. Nous nous sommes préoccupés du symptôme au lieu d’analyser la cause du problème. La solution aurait probablement été plus globale si nous nous étions posé certaines questions avant de proposer une solution :
• Qu’est-ce qui a provoqué une erreur dans nos estimations initiales?
• Un risque s’est-il manifesté que nous n’avions pas prévu?
• Les exigences ont-elles été modifiées et comment ces modifications ont-elles été gérées?
• Des ressources prévues ont-elles manqué à l’appel?
• La formation des équipiers est-elle adéquate?
• Y a-t-il eu des problèmes techniques?
• …
En nous préoccupant de la cause et en impliquant l’équipier dans la solution, nous trouverons probablement une réponse qui réglera le problème sans perturber le reste du projet.
Encore une fois, un peu de recul et une approche participative nous assurent d’une meilleure qualité.
Qu’en pensez-vous?
Ce texte m’a été inspiré par un blogue de Michel Operto que je remercie.
Gérard Perron, PMP
www.gerardperron.com

Il n’est jamais trop tard pour devenir un leader

Je dis souvent que le leadership peut s’apprendre et s’améliorer et j’y crois. Je crois aussi qu’il n’est jamais trop tard pour assumer son leadership…