2016, année de transition : La retraite?

L’année 2016 en sera une de transition. Je prendrai ma retraite… enfin en partie. J’aurai 65 ans en mai et je vais en profiter pour revoir mes activités professionnelles. Je compte rester actif (professionnellement), mais travailler environ une journée par semaine. Le reste du temps sera consacré à mes activités bénévoles (notamment le mentorat) et à des activités personnelles et familiales.

Vous noterez en début d’année un changement sur mon blogue. Je vais cesser de le produire de façon hebdomadaire comme dans les dernières années. Je vais plutôt, de temps en temps, vous donner mon opinion sur des sujets d’actualité. Sur les réseaux sociaux, je vais vous partager mes lectures comme je le faisais, mais la fréquence sera moins intense.

Pour marquer la transition, ma conjointe et moi avons décidé de louer notre appartement pour un an à partir de l’automne 2016. Nous passerons le prochain automne en Europe. Nous reviendrons passer l’hiver au Québec et nous partirons de nouveau au printemps pour une destination à déterminer, mais vers le sud. Nous passerons ensuite l’été au Québec à visiter nos amis que nous avons un peu négligés ces dernières années.

Comme vous le constatez, c’est un changement de rythme. Nous souhaitons rester actifs, mais en choisissant nos activités différemment puisque les activités rémunérées seront moindres et laisseront plus de place aux activités bénévoles et personnelles.

Nous resterons en contact et j’en suis bien content.

Bonne Année 2016 à tous mes collègues et amis !

Gérard Perron, PMP

www.gerardperron.com

 

Les entrepreneurs collectifs ont la cote de la population.

La revue l’Actualité du 1er décembre 2015 met en lumière la cote de reconnaissance des Québécois envers les entrepreneurs collectifs (les coopératives et les OBNL). Le palmarès met en évidence la confiance de la population envers les entreprises collectives. Sur neuf groupes évalués, les entreprises collectives obtiennent la plus forte cote de confiance (69 %).

Ouvrir le lien pour voir le sondage:

https://drive.google.com/file/d/0B9oDx89Xk5-UaFJhTUJpbjFHSHpDYWlrSTZ1WnRhd0tFcG5J/view

Ceux qui travaillent dans ces milieux savaient qu’ils répondaient à une double mission : offrir un service à une population et rentabiliser ce service pour le pérenniser. Mais ça fait du bien de constater que ses efforts sont reconnus.

Personnellement, je suis fier de participer à la mise en place d’un service de mentorat pour accompagner les entrepreneurs coopératifs et associatifs de l’économie sociale (www.mentorat-es.info). Ces entrepreneurs travaillent fort et font face à deux défis particuliers à ce type d’organisations :

  • Trouver l’équilibre entre la mission sociale et la rentabilité économique (pour pouvoir continuer à jouer son rôle social).
  • Rendre des comptes à un conseil d’administration composé de bénévoles représentants la clientèle qu’ils desservent.

Cette information publiée par l’Actualité vient reconnaître les efforts de ces entrepreneurs.

Félicitations aux entrepreneurs collectifs et merci à l’Actualité pour cette information.

Gérard Perron, PMP

www.gerardperron.com

 

Pouvez-vous décrocher du travail?

« 40 % des Canadiens reconnaissent qu’ils s’acquittent de tâches professionnelles pendant leurs congés. Pourquoi? Essentiellement parce qu’ils aiment rester au fait de leurs dossiers, affirment-ils. C’est du moins ce qui ressort d’un récent sondage mené par le cabinet-conseil en ressources humaines Ranstad Canada. [1] »

C’est beaucoup de monde. En faites-vous partie?

On dirait que c’est devenu la norme. Il faut dire que les technologies (téléphones intelligents, tablettes, Wi-Fi…) facilitent le maintien du lien avec le bureau. Mais il y a plus et c’est inquiétant. Plusieurs se sentent indispensables et la pression pour la performance et les résultats dans un monde très compétitif font qu’il est difficile de décrocher. Ces raisons sont plus personnelles. L’envers de la médaille est que beaucoup de patrons exigent une réponse rapide à leurs questions même lorsque les gens sont en vacances (40 % selon certaines données). Ces raisons ne sont pas personnelles et il est plus difficile d’y remédier. Il y aurait donc une part de responsabilité personnelle et une part de responsabilité du patron.

Si c’est important de prendre des moments de pause pour « recharger ses batteries » et personnellement, je considère que c’est plus qu’important, c’est essentiel. Que peut-on faire pour y parvenir? [2]

Nettoyez votre boîte de courriels
 juste avant de vous en aller. « Pour vous assurer de quitter le bureau sans être inutilement stressé et anxieux, faites-en le plus possible avant de quitter, et ce, même s’il vous faut travailler quelques heures de plus les journées précédant vos congés : nettoyez votre boîte de courriels, répondez à vos messages vocaux, à vos messages sur Facebook ou LinkedIn, enfin bouclez votre liste de “To-Do”. Ce qui vous permettra de revenir fin prêt pour attaquer de nouveaux mandats. »

 

Déléguez des tâches à vos collègues de confiance. « Si vous craignez que certains de vos dossiers ne tombent entre deux chaises pendant votre absence, confiez certaines tâches clefs à vos collègues de confiance, en leur donnant assez d’informations sur le contexte et en offrant de leur retourner la faveur lorsqu’ils s’absenteront. Assurez-vous également de mentionner, dans vos avis d’absence du bureau, le nom de la personne responsable des questions urgentes. »

 

 

Fermez toutes les alertes professionnelles sur votre cellulaire. « Il s’agit là probablement de la chose la plus évidente et, malgré tout, la plus difficile à faire! À l’instant même où vous quittez le bureau, désactivez toutes les alertes professionnelles, incluant les notifications liées à vos applications de gestion de tâches ou d’événements. À noter que si vous devez impérativement vérifier et répondre à certains courriels vitaux, fixez-vous chaque jour une heure précise et un temps limité pour le faire, de préférence après 17 h, histoire d’éviter que les gens ne se mettent à interagir avec vous en direct. »

 

Concentrez-vous sur vos activités en vacances. « Martelez-le vous régulièrement en début de vacances : votre principale tâche lorsque vous êtes en congé consiste à… relaxer! Par conséquent, concentrez-vous sur votre programme quotidien, qu’il s’agisse de lire un roman sur la plage ou de découvrir une exposition dans un musée. Et dîtes-vous bien qu’il ne s’agit pas là de temps perdu, mais bel et bien de temps enrichissant, dont les répercussions se feront sentir, un jour ou l’autre, au travail. »

Ces solutions sont applicables si vous êtes responsable du problème. Si c’est votre patron, il faudra le convaincre que vous avez besoin d’une pause. Vous pourriez toujours « subtilement » placer ce blogue sur son bureau.

J’espère que ces quelques trucs vous aideront pour vos prochaines vacances. Et notez que ça peut aussi s’appliquer aux fins de semaines. Même si elles sont moins longues que des vacances, c’est un bon moment de ressourcement. Vos amis et votre famille apprécieront votre disponibilité et votre entreprise profitera de votre énergie.

Pensez-vous que c’est plus facile à dire qu’à faire?

Gérard Perron, PMP

www.gerardperron.com

[1] http://www.lesaffaires.com/blogues/olivier-schmouker/pourquoi-n-arrivez-vous-pas-a-decrocher-du-travail/580305

[2] Suggestions des experts de Randstad Canada présentées dans un blogue d’Olivier Schmouker dans LES AFFAIRES (référence précédente)