Entourez-vous de gens positifs! Oui, mais…

Je lisais dernièrement un blogue qui conseille de s’entourer de gens positifs. Je suis généralement d’accord avec cette idée, mais je me garde un bémol que je vous présenterai un peu plus loin. C’est vrai que les gens positifs nous donnent de l’énergie alors que les gens négatifs nous en siphonnent.

Les gens positifs sont ceux qui nous encouragent. Ils voient notre potentiel et nous amènent à dépasser nos limites parce qu’elles nous amènent à nous faire confiance. Elles voient naturellement des solutions et savent tirer des leçons des défaites pour mieux rebondir.

Ce qui est intéressant, c’est que ces gens positifs contaminent positivement leur environnement. Elles créent un climat constructif ou la confiance se crée et stimule l’innovation. Comme les grands leaders savent décoder ces environnements, vous aurez plus de chance d’avancement dans ces milieux, parce que c’est ici que les grands leaders recrutent. Ils savent bien s’entourer.

Vous avez probablement remarqué que les gens négatifs vous diminuent en vous ramenant à leur niveau. Ils vous font perdre confiance en vos capacités. Vous en venez à penser que vous ne pourrez réussir. Le climat de morosité est aussi viral que le climat positif que je décrivais auparavant. De plus, on dirait que ce virus est plus virulent, il se répand plus rapidement. C’est probablement une question de facilité. Il est plus facile de critiquer négativement que constructivement.

Si quelqu’un vous aborde avec un discours négatif, ne l’encouragez surtout pas ajoutant des arguments qui renforcent son discours. Il n’est pas recommandé non plus de l’accuser d’être négatif, généralement ça empire la situation. Je vous invite plutôt à émettre quelques points de vue plus constructifs et si le discours ne change pas, il sera préférable de changer de sujet.

Mais attention, il ne s’agit pas ici de fuir la critique. Au contraire, il faut l’encourager. C’est justement le bémol que je voulais apporter. Éviter les gens négatifs ne veut pas dire qu’il ne faut pas écouter ce qui pourrait menacer votre projet. Je vous encourage plutôt à démontrer de l’ouverture pour encourager la critique et ainsi améliorer ce qui doit l’être. Par contre, une fois que le problème est identifié et analysé, il faut se mettre en mode solution.

L’autre élément de mon bémol est que, s’il faut s’entourer de gens positifs, il faut aussi avoir l’ouverture de profiter de l’opinion des gens qui sont critique. Ce sont souvent eux qui nous amènent à nous dépasser parce qu’ils savent détecter les quelques incohérences de nos actions.

En conclusion, entourons-nous de gens positifs, mais ne nous fermons pas à ceux qui nous critiquent. L’équilibre demeure un objectif noble. Sachons doser notre temps pour rechercher l’énergie positive tout en écoutant ceux qui nous confrontent à nos incohérences et qui mettent en lumière nos faiblesses.

Avez-vous évalué vos relations personnelles et professionnelles dernièrement?

Gérard Perron, PMP

http://www.gerardperron.com

 

C’EST QUOI UN BON RÉSEAU PROFESSIONNEL?

Je me plais souvent à dire que pour avancer avec assurance dans la vie, il faut un bon réseau pour nous appuyer. Je suis à l’aise pour en parler parce que je peux me vanter d’avoir un bon réseau personnel et professionnel et que je compte souvent dessus. Naturellement, la contrepartie est vraie. Mon réseau peut aussi compter sur moi. Ce doit être gagnant/gagnant.
Mais, c’est quoi un bon réseau professionnel?
Plus globalement, c’est quoi un bon réseau?


 

 

TÉMOIGNEZ DE LA GRATITUDE!

Les gestionnaires cherchent des moyens pour fidéliser leurs ressources humaines. Souvent, des solutions se trouvent à la portée de la main sans que nous le réalisions. Les témoignages de gratitudes en sont un bon exemple. Deux événements récents me poussent à écrire sur ce sujet. Premièrement, j’ai lu dans la chronique « management » du Journal Chef d’entreprise, de juillet, un article de Catherine Privé, présidente d’Alia Conseil, intitulé « Le ici et maintenant ou l’art de vivre le moment présent ». Deuxièmement, j’ai rencontré dernièrement deux conseillères en ressources humaines dans un ministère où je prépare une conférence sur la gestion participative. Toutes ces personnes insistaient sur l’importance des gestes de gratitudes ou de reconnaissance.

Je cite Catherine Privé : « La gratitude est une attitude que l’on gagne à développer. Premièrement pour soi, car exprimer de la gratitude pour ce qui fait partie de notre quotidien est associé à une meilleure santé mentale et physique, une meilleure humeur et plus de satisfaction face à sa vie. Deuxièmement, pour les autres puisque témoigner notre gratitude est un geste de reconnaissance qui répond au besoin des employés et collègues et qui contribue aux relations interpersonnelles saines. »

Elle poursuivait en précisant que la gratitude peut se manifester par rapport à des gestes quotidiens comme pour de grandes réalisations. Je trouve sain de se rappeler que la gratitude que nous témoignons nous permet de mieux apprécier la vie et de se sentir plus heureux. Faut-il rappeler qu’un facteur important de la satisfaction au travail est l’ambiance de travail? Je me le fais souligner chaque fois que, lors de formations, je demande aux participants de me présenter les éléments qui font qu’ils sont motivés au travail. L’ambiance de travail sort invariablement à chaque reprise.

Les gestionnaires se creusent souvent la tête pour trouver des récompenses alors qu’ils n’ont plus de marge de manœuvre pour dépenser. Or les témoignages de gratitude n’ont pas nécessairement d’impact sur le budget de dépenses. Cependant, ils auront un impact à moyen terme sur les bénéfices, puisque la fidélisation du personnel et des clients sont des enjeux importants dans le succès de n’importe quelle organisation.

Il faut cependant admettre que ce n’est pas la majorité des gestionnaires qui utilisent spontanément et régulièrement les témoignages de reconnaissance. Pourquoi?

Vous avez probablement votre idée sur le sujet. J’émets quelques hypothèses :

  • Le souci d’équité. « Si je manifeste de la gratitude à un individu, ça va créer de la jalousie. Alors je préfère m’abstenir. » Et si au contraire, ça stimulait les autres à réaliser des choses positives pour à leur tour recevoir de la reconnaissance.
  • La peur de la grosse tête. « Si je lui manifeste de la reconnaissance, il va s’enfler la tête. » Une tête enflée c’est désagréable, mais un employé fier c’est agréable à côtoyer.
  • La banalisation de l’effort. « C’est normal de faire cela, pourquoi j’en ferais tout un plat. » Ça peut être normal, mais pas nécessairement obligatoire. Et ça fait toujours plaisir de se faire dire merci.
  • Être avare de gratitude. « Je l’ai félicité la semaine dernière, je ne suis pas obligé de recommencer cette semaine. » Et si plus je le félicitais, plus il était enclin à se surpasser.
  • Prendre pour acquis. « Il sait que j’apprécie ce genre de comportement, je n’ai pas à lui rappeler que ça me fait plaisir. » Et si ça lui faisait plaisir à chaque fois de savoir que vous êtes content.

 

Quelles sont vos idées sur le sujet?

 

Gérard Perron, PMP