Une nouvelle saison!

J’espère que vous avez passé un bel été! De mon côté, il fut assez occupé professionnellement. Vous savez peut-être que je préside le comité qui donne les orientations au service de mentorat pour entrepreneurs coopératifs et associatifs de l’économie sociale. Nous avons eu des développements intéressants cet été et je vous en parlerai dans quelques semaines. En attendant, vous trouverez de l’information sur ce site : http://www.entrepreneurship.qc.ca/mentorat-pour-entrepreneurs/mentorat-pour-entrepreneurs-economie-sociale

Pour amorcer la saison automnale, je vous propose un blogue rafraîchissant d’Olivier Schmouker : Les 10 règles d’or pour être franchement heureux au travail Je vous encourage à prendre 2 minutes pour le lire. Il nous ramène à ce qui est important.

Bonne lecture!

Gérard Perron, PMP

www.gerardperron.com

 

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Le bonheur en trois étapes

Première partie

J’ai hésité à écrire sur ce thème parce que je le trouve très délicat. En effet, le bonheur est très relatif et aussi très subjectif. Chacun a sa propre définition du bonheur et les recettes pour y parvenir ne sont pas une garantie de succès. De plus, il y a tellement eu d’écrits sur ce sujet que je ne pensais pas pouvoir ajouter grand-chose. Cependant, je suis convaincu que notre attitude face à la vie peut influencer la façon dont nous percevons le bonheur. Je vais donc partager avec vous mes réflexions sur ce sujet délicat en trois temps. Je le fais de cette façon parce que j’ai en tête un article de Shwan Achor[i], publié dans Harvard Business Review.

N’allez surtout pas croire que si j’écris sur le bonheur c’est parce que je suis parfaitement heureux. Je suis comme tout le monde, j’ai mes moments de peur, d’angoisse et de tristesse. Mais lorsque je fais un bilan, en général je peux dire que je suis assez heureux. C’est pourquoi je me permets de faire ce partage avec vous.

Selon Shawn Achor, les gens heureux réussissent mieux et il existe trois façons de cultiver son sentiment de bien-être pour réussir. Je vous partage mes réflexions à partir de la structure de présentation de cet auteur.

Commençons par déboulonner deux mythes :

La réussite précède le bonheur. Si je réussis professionnellement ou personnellement, je vais être plus heureux. C’est vrai que la réussite apporte un sentiment de bonheur, mais il faut admettre qu’il est généralement passager. Ça ne prend pas de temps qu’un nouvel objectif plus ambitieux remplace le précédent et l’effet de bonheur s’estompe. De fait, c’est le contraire qui se passe. C’est plutôt le sentiment de bonheur qui nous permet d’être dans un état plus performant qui nous amène à réussir.

Notre bagage génétique ou notre environnement (ou les deux) conditionne notre prédominance au bonheur. Ça peut aider, mais nous sommes responsables d’une bonne part du bien-être que nous ressentons. Notre environnement peut faciliter ou nuire à notre atteinte du bonheur. Nous avons tous en tête, des événements qui ont modifié, en mieux ou en pire, notre bien-être. Par contre, il faut admettre que notre attitude face aux expériences de la vie est modelée par nos habitudes, nos réseaux sociaux et notre attitude face au stress. Ce sont justement les trois éléments que je veux présenter dans ce blogue.

Il est possible de développer des habitudes qui donnent une perception positive de la vie

Nous savons que l’exercice physique aide notre corps à rester en forme. Certaines habitudes peuvent aussi permettre à notre cerveau de percevoir la vie plus positivement. Je vous relate une expérience menée par Shawn Achor avec des employés de KPMG à la veille d’aborder la période intensive des déclarations fiscales. Il leur a demandé de choisir une activité reliée à un changement positif parmi les suivantes :

  • Notez trois choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant;
  • Écrivez un message positif à une personne de votre réseau de soutien social;
  • Méditez à votre bureau pendant deux minutes;
  • Faites de l’exercice pendant 10 minutes;
  • Prenez deux minutes pour décrire dans un journal l’expérience la plus importante des 24 dernières heures.

Les participants ont réalisé leur activité chaque jour pendant trois semaines. Lorsqu’on leur a demandé leur état d’esprit et qu’on a comparé les réponses à celles d’un groupe témoin. Le constat était clair : les participants à l’activité avaient un sentiment de bien-être beaucoup plus grand et c’était la même situation quatre mois plus tard.

Il est donc possible de modifier ses habitudes et de devenir plus positif face à la vie. Avec un peu d’exercice, le bonheur peut devenir une habitude.

Je poursuivrai la semaine prochaine avec le deuxième élément qui crée le bonheur : les réseaux sociaux.

Que pensez-vous de ce premier élément? Est-ce réaliste?

Gérard Perron, PMP

www.gerardperron.com

 


[i] Shawn Achor est Chef de la direction de Good Think et auteur de l’ouvrage The Hapiness Advantage (Crown Business 2010)

Le mouvement coopératif québécois est-il à un croisement?


Malgré ses succès passés, le mouvement coopératif québécois doit donner un coup de barre pour demeurer un exemple au niveau international…

La collaboration intergénérationnelle et le mentorat


Je veux vous entretenir du mentorat pour les entreprises d’économie sociale (coopératives et OBNL).

Ce que rapporte un voyage comme conférencier en Corée

En juillet dernier, j’ai été invité comme conférencier dans les provinces de Chungnam et de Jeonbuk, en Corée du Sud. Ils voulaient entendre parler du développement coopératif au Québec. Je suis revenu stimulé de ce voyage. C’est toujours plaisant de se faire remercier et féliciter pour sa prestation. Mais c’est encore plus encourageant lorsque l’on constate que l’information que l’on transmet permet aux gens de passer à l’action.

C’est gratifiant de parler du développement coopératif québécois. Il faut dire que le Québec est une référence internationale dans ce domaine, comme Trentino en Italie et Mondragon en Espagne. Je rappelle que le principal employeur privé au Québec est le Mouvement Desjardins et que le 5e est le réseau des coopératives agricoles avec la Coop fédérée. Mais ce qui suscite le plus d’intérêt c’est le réseau des Coopératives de développement régional.

Les Coopératives de développement régional (CDR) regroupent les coopératives de tous les secteurs d’activités dans une région, avec comme principal objectif d’appuyer le démarrage de nouvelles coopératives. Et elles performent bien. De toutes les coopératives créées au Canada ces dernières années, 60 % l’ont été au Québec alors que la province ne représente que 23 % de la population. Durant les trois dernières années, les 11 CDR ont créé 327 nouvelles coopératives, contribuant ainsi à la création ou au maintien de 1 234 emplois.

Lorsque je fus invité pour la première fois en Corée en octobre dernier, dans la province de Jeonbuk, je leur ai parlé des coopératives de développement régional et de l’importance qu’elles avaient pour le développement de nouvelles coopératives. Cet été, en retournant dans la même région, j’ai eu le plaisir de constater qu’ils avaient mis en place une coopérative de développement régional pour la province et qu’une vingtaine de personnes se réunissaient chaque semaine pour se former sur la coopération.

C’est pourquoi je dis que c’est encourageant de voir les gens se prendre en main et passer à l’action. Ce voyage m’a rapporté la connaissance de gens intéressés au développement coopératif et réceptifs aux meilleures pratiques (Québec, Italie, Espagne, Japon). J’ai aussi côtoyé des gens actifs qui se prennent en main et s’organisent. Ce fut un privilège de côtoyer ces gens et un plaisir de travailler avec eux.

Gérard Perron, PMP

www.gerardperron.com

 

 

« Demandez à ceux qui ont de l’expérience plutôt qu’aux experts. »

« Demandez à ceux qui ont de l’expérience plutôt qu’aux experts. »  

Cette citation de Paulo Coelho, auteur, académicien et collaborateur à l’UNESCO, tirée d’un blogue de Diane Bérard[1], est un peu difficile à entendre lorsque l’on signe « Expert-conseil » sur sa carte professionnelle. Mais si je passe par-dessus mon orgueil et que je tente de comprendre cette citation, ça me donne une bonne introduction pour un sujet qui me tient à cœur : le mentorat.

Lorsque je dirigeais des entreprises, j’avais toujours des mentors, mais souvent ils ne le savaient pas. J’ai toujours tenté d’avoir un bon réseau et, pour moi, une composante d’un bon réseau est l’appui de personnes d’expérience. J’ai toujours consulté des personnes que j’admirais professionnellement et j’ai essayé de tirer profit de leur sagesse le plus possible.

Lorsque j’étais directeur général, les services de mentorat tels que nous les connaissons aujourd’hui n’existaient pas. Il fallait se débrouiller avec les moyens de bord pour aller chercher la sagesse dont nous avions besoin. Heureusement, dans ce temps comme aujourd’hui, il y avait des gens généreux de leurs conseils.

Aujourd’hui, au Québec, avec le Réseau M, les choses sont plus faciles. Dans presque toutes les régions du Québec, les entrepreneurs ont accès à un réseau de mentors, non seulement compétents, mais bien encadrés. Dans la région de Québec, nous avons même accès à ce réseau pour les entreprises d’économie sociale (coopératives et OBNL). Ces mentors sont encadrés par un code d’éthique et surtout par des pairs qui se supportent mutuellement et ont à cœur de toujours améliorer leur pratique de mentorat.

 

Donc, ne vous privez pas de l’expérience de personnes qui ont du vécu en affaires et dans le domaine associatif. Ils sont là pour vous. Je vous rappelle les coordonnées du Réseau M : http://www.entrepreneurship.qc.ca/mentorat-pour-entrepreneurs

Je me permets de conclure en vous rappelant que ceux qui font appel à un mentor ne sont pas les personnes les plus démunies, mais plutôt les personnes les plus brillantes. Il faut, en effet, être brillant pour comprendre que l’on ne peut réussir seul et qu’en étant bien encadrés nous prendrons de meilleures décisions et nous gérerons mieux notre temps.

Avez-vous des témoignages des bienfaits du mentorat?

Gérard Perron, PMP

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Le modèle québécois de développement coopératif et son avenir

Sur la scène internationale, il y a trois modèles de développement coopératif qui se démarquent : L’Espagne avec Mondragon, L’Italie avec Trentino et Emilia Romagna ainsi que le Québec avec les coopératives de développement régional. Je suis régulièrement invité à parler du développement coopératif québécois et je me retrouve la plupart du temps sur la tribune avec deux des expériences coopératives mentionnées plus haut.

  • Mondragon est une ville espagnole qui compte 22 000 habitants. Les coopératives du groupe Mondragon, dont le début remonte à 1956, comportent quatre divisions : Finances, Industrie, Distribution et Connaissance. Il est le premier groupe d’entreprises du Pays Basque et le septième d’Espagne. Le groupe est présent internationalement, il générait en 2011 un chiffre d’affaires de 17.2 $ milliards et employait 83 500 personnes. Il est composé de 256 entreprises et entités dont environ la moitié sont des coopératives[i].
  • L’influence des coopératives de la région de Trentino, au nord de l’Italie, date du milieu 19e siècle. En 1895, il y avait déjà 50 coopératives : 28 épiceries, 13 banques, 6 coopératives agricoles et trois vignobles, toutes réunies sous la même fédération. Aujourd’hui, 90 % de la production agricole de la région est coopérative. Les 539 coopératives emploient 18,000 personnes. Il y a 270 000 membres de coopératives pour une population de 500 000 personnes. La fédération regroupe toujours ces coopératives qui ont un actif de 2 € milliards[ii].

Le Québec fait aussi figure honorable. Le plus important employeur privé est le Mouvement Desjardins et le cinquième est le réseau des coopératives agricoles regroupé avec La Coop fédérée[iii]. Le réseau agricole transforme et met en marché 85 % du poulet; 64 % du lait; 54 % du fromage, du yogourt et du beurre et 47 % du porc et des charcuteries[iv]. Les coopératives étudiantes sont présentes dans toutes les universités francophones et dans 75 % des collèges.

Croissance de l’emploi dans l’économie québécoise[v]

  Secteur coopératif Tous les secteurs

1995 à 2009

+85 %

+23 %

Croissance annuelle moyenne

(1996 à 2005)

+7,9 %

+2,1 %

 

Importance du secteur coopératif au Québec[vi]

 

Toutes les coopératives

Coopératives non financières

Nombre de coopératives

3 300

2 840

Actif en $ canadien

 

 

Nombre d’emplois

173 $ milliards

5,7 $ milliards

Nombre de membres

8,8 millions (population totale = 7,8 millions)

 

Le bilan coopératif est impressionnant et c’est pourquoi le Québec est reconnu comme l’une des régions ou le développement coopératif est le plus dynamique. Quelques raisons expliquent ce succès :

  • Il y a des regroupements sectoriels (fédérations) qui appuient les coopératives. Une étude du gouvernement québécois a démontré que les coopératives appartenant à un réseau fort ont un taux de survie et des performances supérieures à la moyenne des autres coopératives[vii]. Les regroupements régionaux (coopératives de développement régional) permettent aussi de regrouper les coopératives qui n’appartiennent à aucune fédération sectorielle.
  • Il y a une étroite collaboration entre le gouvernement et le mouvement coopératif, et ce depuis de nombreuses années. Les coopératives profitent d’un cadre légal efficace et d’un système fiscal qui se compare à celui des entreprises privées. Le gouvernement fournit aussi des statistiques permettant de se comparer. Cette collaboration mène aussi à un partenariat dans le financement du développement de nouvelles coopératives.
  • Les coopératives ont accès à du capital de développement (gouvernement, banques et fonds spécialisés) et à de l’assistance professionnelle pour leur développement par les fédérations sectorielles et les coopératives de développement régional.

Selon moi, la clé de ce succès est que le développement coopératif est contrôlé par le mouvement coopératif à travers le réseau des coopératives de développement régional. Les résultats de ce réseau sont impressionnants à travers les années[viii].

J’arrive de deux tournées de conférences en Corée du Sud (octobre 2012 et juillet 2013) qui m’ont permis de confirmer que le Québec est toujours une référence en matière de développement coopératif. D’ailleurs, les Coréens ont mis en place une coopérative de développement régional qui s’inspire de notre réseau dans la région de Jeonbuk.

Le succès passé en développement coopératif ne doit cependant pas aveugler les leaders de ce secteur. Le développement a ralenti ces dernières années et un bon coup de barre devra être donné pour relancer le dynamisme. Il faut espérer que les recommandations du comité d’experts qui se penche sur cette situation sauront rallier rapidement et fortement l’ensemble du mouvement coopératif. La solidarité fut à la base des succès ici et ailleurs. Elle devra être renforcée pour que le développement coopératif québécois reprenne son élan.

Partagez-vous mon opinion?

Gérard Perron, PMP

www.gerardperron.com

 

 


[i] Conférence d’Iñazio Irizar, Séoul, octobre 2013 et http://www.mondragon-corporation.com/FRA.aspx?language=fr-FR , mars 2013

[ii] Conférence de Sara Depedri, Séoul, octobre 2013.

[iv] Données de  2003

[v] Faits saillants sur les coopératives non financières au Québec, MDEIE, janvier 2012

[vi] http://www.coopquebec.coop/fr/statistiques.aspx et Faits saillants sur les coopératives non financières au Québec, MDEIE, janvier 2012

 [vii] Les regroupements coopératifs sectoriels au Québec, Ministère du Développement économique, Innovation et Exportation, 2005, page 11.

QUELLE CATÉGORIE DE COOPÉRATIVES EST LA PLUS POPULAIRE AU QUÉBEC?

Le Québec est reconnu pour son dynamisme en développement de coopératives. Savez-vous quelle catégorie de coopératives se développe le plus? En 2011, près de six nouvelles coopératives sur dix étaient des coopératives de solidarité[i]. Et ce n’est probablement pas un hasard, les coopératives de solidarité répondent la plupart du temps à des besoins de services de proximité. C’est une réponse des citoyens pour se prendre en main et se donner des services qu’ils trouvent importants pour la communauté. Par exemple :

« La Coopérative de santé de la MRC Robert-Cliche a pour mission de développer un réseau de services de proximité en soins de santé. Elle souhaite offrir aux membres une offre globale de services comprenant la médecine familiale, mais aussi des soins complémentaires et alternatifs. De plus, la coopérative souhaite intégrer la promotion et prévention de la santé dans ses activités[ii]. »

Une coopérative de solidarité est une coopérative qui regroupe les usagers d’un service, les travailleurs qui offrent le service et des partenaires de la communauté. Dans l’exemple plus haut, le conseil d’administration de cette coopérative est composé de membres qui représentent des secteurs géographiques de la MRC, d’un médecin, d’un membre du personnel et d’un membre du Mouvement Desjardins (qui a appuyé l’initiative). Des représentants du secteur de la santé siègent comme observateurs.

Ce que je trouve encourageant dans cette formule coopérative c’est l’esprit de prise en charge. La communauté se mobilise pour solidairement se donner un service au lieu d’attendre après le messie. Dans une société où la démocratie est malmenée (scandales électoraux, manque d’écoute des gouvernements, faible participation aux élections…), c’est réconfortant de constater que les regroupements démocratiques ont encore leur place.

Il faut aussi noter que la formule coopérative a su s’adapter pour permettre ce genre de regroupement où plusieurs partenaires siègent à la même table. En effet, on aurait pu penser que les intérêts des usagers de la clinique, des médecins et des employés étaient différents. S’ils ont des différences, ils ont aussi des convergences. La coopérative tire profit de ces convergences pour se développer.

Il faut féliciter et encourager les gens qui ont cet esprit collectif.

Connaissez-vous d’autres expériences que j’aurais pu mettre en évidence?

Gérard Perron, PMP

www.gerardperron.com

 


[i] Gouvernement du Québec, MDEIE, Direction des coopératives, Évolution des constitutions de coopératives non financières, 2002 à 2011, http://www.mdeie.gouv.qc.ca, janvier 2012

ENTREPRENEURSHIP: COOPÉRER POUR RÉUSSIR

Dans la première semaine de décembre, j’ai vu à la télévision une émission qui vantait le système scolaire finlandais. On soulignait, entre autres, le prestige de la profession d’enseignant et l’on précisait l’engorgement des futurs étudiants à la porte des facultés d’enseignement. Le dévouement des professeurs et la qualité de l’enseignement étaient mis à l’honneur.
Cette émission a été diffusée alors que je venais de lire un article dans le journal les Affaires du 19 novembre qui lui vantait le succès d’une école d’entrepreneurship finlandaise, laquelle a d’ailleurs essaimé dans plusieurs villes européennes. Cette école d’entrepreneurship suscite de l’intérêt partout dans le monde. L’an dernier, 1 000 personnes y ont fait un séjour d’apprentissage de deux à trois jours.
Le taux de succès est impressionnant, on peut lire sur le site Internet que 42 % des diplômés de l’école fondent leur entreprise après 3 ans. Ce qui a attiré mon attention c’est la pédagogie de l’école. « La culture de Team Academy se fonde sur le dialogue actif et sur la force des équipes. Très tôt, on y apprend qu’un entrepreneur ne devrait jamais être seul, car il y a plus de force dans la coopération que dans l’individualisme. »
Ici c’est l’équipe qui est au centre de l’apprentissage et non le professeur. L’« équipe-entreprise » est considérée comme le principal entraîneur. Chaque équipe est constituée d’une vingtaine de personnes. Il n’y a pas de classe, mais des fauteuils en cercle. Les enseignants sont des accompagnateurs. On ne fait pas de simulation; pendant trois ans, on y gère une vraie entreprise. Et l’on sort de ce parcours avec un diplôme universitaire reconnu. L’école a été fondée en 1993.
Voici les principes de Team Academy :
• Prendre des initiatives
• Apprendre à gérer le chaos
• Se permettre des erreurs pour apprendre
• Se concentrer sur les solutions; ne pas s’inquiéter des problèmes
• Faire de son mieux et se fixer des objectifs élevés
Le journal Les Affaires précisait qu’une expérience québécoise qui s’inspire de Team Academy vient de débuter à Montréal chez Percolab, une entreprise qui accompagne les organisations dans leurs projets de changements. L’expérience finlandaise est aussi va dans le même sens que le programme « Ensemble vers la réussite » dont le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité se fait le promoteur. Cette démarche québécoise s’adresse principalement aux enseignants de niveau scolaire primaire ou aux enseignants du premier cycle du secondaire qui travaillent avec un groupe fixe.
Naturellement, ceux qui me connaissent comprendront que je trouve cette initiative finlandaise fort intéressante parce qu’elle valorise le travail d’équipe et la coopération. Comme eux, je crois qu’un entrepreneur ne devrait jamais être seul. C’est pourquoi j’ai travaillé longtemps dans les réseaux coopératifs québécois et que je fais régulièrement la promotion sur mon blogue du développement de réseaux personnels et professionnels forts.
J’espère que ces initiatives collaboratives se développeront davantage dans un proche avenir.
Êtes-vous d’accord avec ces approches d’équipe?
Gérard Perron, PMP
http://www.gerardperron.com

Références:

http://www.tiimiakatemia.fi/en/what-is-team-academy/, 6 décembre 2011.
Journal Les Affaires, 19 novembre 2011, page 50.
http://www.coopquebec.coop/site.asp?page=element&nIDElement=2501, le 6 décembre 2011.

C’EST QUOI UN BON RÉSEAU PROFESSIONNEL?

Je me plais souvent à dire que pour avancer avec assurance dans la vie, il faut un bon réseau pour nous appuyer. Je suis à l’aise pour en parler parce que je peux me vanter d’avoir un bon réseau personnel et professionnel et que je compte souvent dessus. Naturellement, la contrepartie est vraie. Mon réseau peut aussi compter sur moi. Ce doit être gagnant/gagnant.
Mais, c’est quoi un bon réseau professionnel?
Plus globalement, c’est quoi un bon réseau?