Le bonheur en trois étapes (troisième partie)

Les deux premières parties présentaient le rôle des habitudes de vie et d’un solide réseau de soutien pour améliorer le bonheur. Dans cette troisième et dernière partie, nous abordons l’importance de la gestion du stress.

Le stress est intimement lié au travail. Il existe plusieurs situations qui augmentent le niveau de stress : une présentation à faire à la direction, un changement dans les taux d’intérêt, une avalanche de courriel au moment de partir en voyage, la démission d’un collègue important…

Le stress est souvent vu comme négatif parce qu’il nous rend mal à l’aise. Par contre, si l’on pense aux moments qui ont été les plus marquants dans notre carrière, ce sont souvent des moments qui ont généré beaucoup de stress lorsqu’ils se sont produits. Le stress n’est donc pas seulement négatif, mais peut apporter des changements très positifs.

C’est notre perception du stress qu’il faut modifier. Il faut le percevoir comme potentiellement positif. Shwan Achor[i], que je citais dans les deux premières parties de ce blogue, raconte une étude qu’il a réalisée. Il a présenté à des employés qui s’apprêtaient à vivre une situation professionnelle stressante deux vidéos. Un premier groupe visionna une vidéo présentant des gens qui vivaient une situation stressante qui les perturbait, alors que l’autre groupe visionna une vidéo présentant le stress comme une source d’amélioration pour l’esprit et le corps. Le dernier groupe géra beaucoup mieux son stress en le percevant comme un facteur d’amélioration de la performance et il présenta une satisfaction au travail élevé de même qu’une amélioration de la santé. Il est intéressant de noter que le groupe qui composa positivement avec le stress continua à adopter cette attitude à long terme.

Notre attitude face au stress influence donc la façon dont il nous affecte. Shawn Achor propose l’exercice suivant lorsqu’une situation devient difficile :

  • Faites une liste des facteurs de stress qui vous assaillent;
  • Divisez la liste en deux, d’un côté les facteurs sur lesquels vous avez du contrôle (le nombre de courriels, une présentation à faire à la direction) et de l’autre les facteurs que vous ne contrôlez pas (un changement dans les taux d’intérêt, la démission d’un collègue important);
  • Décidez d’un petit moyen pour diminuer les effets d’une situation que vous pouvez maîtriser.
  • Le fait de concentrer notre esprit sur quelque chose de précis et de positif devrait diminuer le niveau de stress.

Le bonheur améliore notre productivité et notre qualité de vie. Pour y parvenir, je vous rappelle les trois éléments que les trois derniers blogues ont présentés :

  • Adopter des habitudes qui donnent une perception positive de la vie;
  • Développer un solide réseau de soutien social;
  • Adopter une attitude positive à l’égard du stress.

Je rappelle que je ne veux pas vous donner une recette miracle pour le bonheur, mais que je désire contribuer humblement à vous amener à développer une attitude positive dans la vie.

Cette série de trois blogues sur le bonheur vous a-t-elle aidé?

Gérard Perron, PMP

www.gerardperron.com

 


[i] Shawn Achor est Chef de la direction de Good Think et auteur de l’ouvrage The Hapiness Advantage (Crown Business 2010)

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