Le mentorat pour entrepreneurs coopératifs et associatifs de l’économie sociale est maintenant accessible

Je préside le comité du mentorat pour entrepreneurs coopératifs et associatifs de l’économie sociale et nos services sont désormais accessibles dans tout le Québec. Nous avons des mentors dans plusieurs régions et dans les autres régions les mentors peuvent offrir le service de manière virtuelle.

Nous offrions le service depuis trois ans dans la région de la Capitale-Nationale en collaboration avec le groupe SAGE. Maintenant, le service est offert à tout le Québec en collaboration avec le Réseau M.

Si vous vous demandez pourquoi vous auriez besoin d’un mentor, ce lien répondra à votre interrogation. Mais sachez que les meilleurs entrepreneurs ont des mentors pour les accompagner. C’est normal, dans les environnements complexes dans lesquels évoluent les entreprises, que l’entrepreneur ait besoin de recul pour évaluer diverses situations.

Les entrepreneurs de l’économie sociale en plus d’évoluer dans ces environnements complexes, doivent composer avec un conseil d’administration qui leur permet une connexion avec les membres qu’ils desservent, mais aussi qui leur impose une discipline qui demande de la maîtrise. Nos mentors connaissent bien cette réalité et pourront accompagner les entrepreneurs coopératifs et associatifs.

Notre comité vient de publier un bulletin d’information qui explique le service et comment il est organisé.

Avez-vous un mentor qui vous accompagne?

Gérard Perron, PMP

www.gerardperron.com

Le modèle québécois d’économie sociale attire l’attention

Le modèle québécois d’économie sociale attire l’attention des Japonais. Ils sont particulièrement impressionnés par l’intégration de nos réseaux. Un livre présentant notre modèle a été publié au Japon. Yvon Poirier, secrétaire du Réseau canadien de développement économique communautaire, m’a remis ce livre parce que j’y avais contribué en rencontrant une délégation japonaise en 2014.
Je leur avais présenté l’organisation du développement coopératif au Québec. J’avais insisté sur la collaboration entre les acteurs tant des réseaux coopératifs que des réseaux gouvernementaux. J’avais naturellement présenté le réseau des Coopératives de développement régional qui a eu un impact majeur sur le développement coopératif des 20 dernières années.
Il faut savoir que la complicité entre le gouvernement québécois et les réseaux coopératifs a permis de concerter les efforts de développement et de consolidation des coopératives. C’est pourquoi le développement de nouvelles coopératives est plus important au Québec que dans le reste du Canada.
Lorsque je présente le développement coopératif québécois, j’ai l’habitude d’introduire 5 joueurs majeurs :
• Le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité
• Le réseau des Coopératives de développement régional
• Les fédérations sectorielles
• Le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Exportation
• Investissement-Québec
C’est encourageant de constater que nos efforts sont reconnus à l’étranger. Les Japonais ont mis beaucoup d’énergie pour comprendre notre organisation et la présenter dans un volume de 225 pages. Je veux féliciter Yvon Poirier qui a piloté l’équipe japonaise lors de leur tournée du Québec et leur a fourni beaucoup d’information pertinente.
Comme le livre est publié en japonais, nous ne pouvons pas le comprendre, mais nous sommes convaincus qu’ils ont profité d’une excellente documentation provenant des réseaux d’économie sociale du Québec. Nous pouvons nous réjouir de notre notoriété.
Je joins 4 images présentant le livre et la visite des Japonais.
Gérard Perron, PMP
http://www.gerardperron.com
japon 1

japon 2

japon 3
visite Japonais-2

Lettre ouverte au CQCM et au MEIE

Québec, le 26 mai 2015

Lettre ouverte au Conseil québécois de la coopération et de la mutualité et à la Direction des coopératives du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations du Québec.

Les soussignés veulent contribuer à la réflexion sur l’orientation du développement coopératif au Québec

Le développement coopératif au Québec

Le Québec est depuis longtemps un leader international en développement coopératif. Pour conserver cette place enviable, les leaders du développement coopératif devront faire preuve d’innovation tout en conservant les éléments qui ont contribué à cette performance passée. Au moment où le mouvement coopératif revoit sa stratégie de développement, quelques acteurs qui ont contribué au développement coopératif dans les dernières années veulent rappeler aux décideurs actuels certains éléments à considérer pour que la performance du Québec se maintienne et s’améliore.

Parmi ces éléments, nous en retenons trois qui ont bâti le succès québécois : l’ancrage régional, la participation des coopératives dans le développement coopératif de la région et la présence d’une équipe de professionnels dédiée.

L’ancrage régional est un élément fondamental dans la mission et la raison d’être d’une coopérative de développement régional (CDR). Dans certaines régions, la CDR travaille depuis une trentaine d’années à développer les territoires à l’aide d’un outil privilégié, le développement coopératif. Les CDR privilégient une approche près des coopératives et des promoteurs en tentant de saisir les enjeux de développement qui les concernent. L’ancrage régional implique une proximité du service, mais également une gouvernance régionale.

La participation des coopératives dans le développement coopératif de la région est le moteur de l’intervention d’une coopérative de développement régional. En effet, l’action de la CDR ne serait pas la même sans la présence des coopératives au sein de son conseil d’administration et des nombreuses coopératives qui font le choix, année après année, de soutenir le développement coopératif et régional en étant membres de leur CDR. De plus, le développement coopératif passe également par l’engagement des coopérateurs et coopératrices dans leurs communautés. En effet, nous pouvons citer de nombreux projets de coopératives en démarrage qui sont soutenus ou qui ont été initiés par une autre coopérative de son territoire.

Enfin, la présence d’une équipe de professionnels dédiée pour l’ensemble du territoire est sans contredit une condition essentielle à un développement cohérent avec les volontés et les aspirations des régions. La qualité des services offerts dépend des ressources humaines qui composent l’équipe de la CDR. Les régions du Québec peuvent compter sur des équipes multidisciplinaires qui connaissent les besoins des coopératives.

Ces trois ingrédients à la base du fonctionnement d’une CDR sont incontournables pour que le Québec continue à être un leader en développement coopératif.

 

 

Nous soussignés souhaitons que les leaders du développement coopératif tiennent compte de ces éléments dans la nouvelle stratégie de développement coopératif :

Claude Béland

Président du Mouvement Desjardins (1987-2000)

Grand Officier du Québec

Yvon Leclerc

Administrateur de la CDR Outaouais Laurentides

Ex-président de l’Association des CLD du Québec

PH.D en Études urbaines de l’INRS Urbanisation, Culture et Société.

Gérard Perron,

Expert-conseil en développement économique et organisationnel

Directeur général de la CDR Québec-Appalaches de 1989 à 2003

Administrateur, secrétaire-trésorier ou président du Conseil québécois du regroupement des coopératives de développement régional de 1990 à 1998

Administrateur du Conseil de la coopération du Québec de 1992 à 1996

 

Claude Quintin

Président de la CDR Estrie de 1993 à 2004

Président de la Fédération des CDR de 1999 à 2003

Vice-président du Conseil de la coopération du Québec de 1999 à 2003

Membre du Conseil d’orientation de l’IRECUS de 1996 à 2007