Mon nouveau vidéoblogue. Dans un climat de confiance, nous pouvons admettre notre vulnérabilité…
La vulnérabilité n’est pas une faiblesse
Mon nouveau vidéoblogue. Dans un climat de confiance, nous pouvons admettre notre vulnérabilité…
Je reviens sur le sujet parce que mon vidéoblogue sur cette peur a suscité beaucoup d’intérêt. Vous pouvez le visionner ou le revoir à cette adresse : http://fr.gerardperron.com/2014/03/terrifie-de-parler-en-public/
Je pense que j’avais raison en disant que c’est la peur la plus courante. Ne vous sentez pas seul. La plupart des gens sont traumatisés à la pensée de s’adresser à un auditoire. L’autre semaine, j’aidais un de mes petits-fils, qui a 8 ans, à préparer une présentation devant sa classe. Je me disais qu’il était chanceux de commencer si tôt. Si j’avais eu cette opportunité, je n’aurais probablement pas paniqué autant la première fois que je l’ai fait alors que j’avais 15 ans.
J’en profite pour vous présenter un truc que j’ai donné à mon petit-fils. Je l’avais aidé à préparer son thème de présentation et à trouver quelques images pour illustrer son propos. Je l’avais fait pratiquer quatre ou cinq fois pour qu’il soit à l’aise avec sa présentation qui durait deux minutes. Mon dernier conseil a été de lui demander quel était le point principal qu’il voulait faire ressortir et de se concentrer sur cet objectif. Ainsi, il pourrait oublier certains points secondaires, mais, quelles que soient les distractions ou les questions, il se souviendrait du point important à présenter.
Dans mon vidéoblogue, j’ai fait référence à Toastmasters. Ces clubs regroupent des gens qui veulent améliorer leur performance de prise de parole en public et il y en a plusieurs au Québec. Voici plus précisément comment trouver un club près de chez vous : http://reports.toastmasters.org/findaclub/searchresults.cfm?Country=Canada&State=Quebec&City=Qu%C3%A9bec
Personnellement, j’ai participé à un club pendant deux ans à Québec. C’était un club espagnol, puisque mon objectif était aussi de pratiquer mon espagnol. Ce club a fermé ses portes l’an dernier. Il existe des clubs qui fonctionnent en français et en anglais. À Montréal, il y en a probablement dans d’autres langues.
J’avais aussi eu un excellent service avec l’école de Renée Hudon, à Québec (http://www.reneehudonparolepublique.com/index.html). Le cours que j’avais suivi avec cette école m’a permis d’améliorer ma performance et de me donner de la confiance. N’hésitez pas à demander conseil, vous n’êtes pas seul dans votre situation.
Si vous connaissez d’autres ressources, partagez-les avec nous.
Merci!
Gérard Perron, PMP
http://www.gerardperron.com
Je lisais dernièrement un blogue qui conseille de s’entourer de gens positifs. Je suis généralement d’accord avec cette idée, mais je me garde un bémol que je vous présenterai un peu plus loin. C’est vrai que les gens positifs nous donnent de l’énergie alors que les gens négatifs nous en siphonnent.
Les gens positifs sont ceux qui nous encouragent. Ils voient notre potentiel et nous amènent à dépasser nos limites parce qu’elles nous amènent à nous faire confiance. Elles voient naturellement des solutions et savent tirer des leçons des défaites pour mieux rebondir.
Ce qui est intéressant, c’est que ces gens positifs contaminent positivement leur environnement. Elles créent un climat constructif ou la confiance se crée et stimule l’innovation. Comme les grands leaders savent décoder ces environnements, vous aurez plus de chance d’avancement dans ces milieux, parce que c’est ici que les grands leaders recrutent. Ils savent bien s’entourer.
Vous avez probablement remarqué que les gens négatifs vous diminuent en vous ramenant à leur niveau. Ils vous font perdre confiance en vos capacités. Vous en venez à penser que vous ne pourrez réussir. Le climat de morosité est aussi viral que le climat positif que je décrivais auparavant. De plus, on dirait que ce virus est plus virulent, il se répand plus rapidement. C’est probablement une question de facilité. Il est plus facile de critiquer négativement que constructivement.
Si quelqu’un vous aborde avec un discours négatif, ne l’encouragez surtout pas ajoutant des arguments qui renforcent son discours. Il n’est pas recommandé non plus de l’accuser d’être négatif, généralement ça empire la situation. Je vous invite plutôt à émettre quelques points de vue plus constructifs et si le discours ne change pas, il sera préférable de changer de sujet.
Mais attention, il ne s’agit pas ici de fuir la critique. Au contraire, il faut l’encourager. C’est justement le bémol que je voulais apporter. Éviter les gens négatifs ne veut pas dire qu’il ne faut pas écouter ce qui pourrait menacer votre projet. Je vous encourage plutôt à démontrer de l’ouverture pour encourager la critique et ainsi améliorer ce qui doit l’être. Par contre, une fois que le problème est identifié et analysé, il faut se mettre en mode solution.
L’autre élément de mon bémol est que, s’il faut s’entourer de gens positifs, il faut aussi avoir l’ouverture de profiter de l’opinion des gens qui sont critique. Ce sont souvent eux qui nous amènent à nous dépasser parce qu’ils savent détecter les quelques incohérences de nos actions.
En conclusion, entourons-nous de gens positifs, mais ne nous fermons pas à ceux qui nous critiquent. L’équilibre demeure un objectif noble. Sachons doser notre temps pour rechercher l’énergie positive tout en écoutant ceux qui nous confrontent à nos incohérences et qui mettent en lumière nos faiblesses.
Avez-vous évalué vos relations personnelles et professionnelles dernièrement?
Gérard Perron, PMP
J’ai publié cet article dans le Bulletin du PMI Lévis-Québec :
Alors qu’au Japon, les décisions d’entreprises se prennent beaucoup par consensus, en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord, elles se prennent surtout à la majorité. Il y a cependant des exceptions de taille, Hewlett Packard, 3M et Procter and Gamble[1] ont choisi de prendre la plupart de leurs décisions par consensus. Nous présentons dans cet article les avantages et les inconvénients de ce mode de décision et nous discutons plus généralement des différents processus de décision et leur impact dans la réalisation des projets.
Pour lire la suite : https://pmiquebec.qc.ca/index.php/articles-du-mois/280-le-consensus-est-il-necessaire
[1] Vijay K. Verma, Managing the project team, volume 3, Project Management Institute, 1997, page 179.
Pour être reconnu comme un leader, il faut s’exprimer comme tel. C’est du moins l’opinion de Brian Evje dans un article qu’il signait dans INC[i]. Je vous présente ici cinq éléments clés de cet article.
1. Soyez convaincu que le langage en situation de leadership est particulier
Le langage en situation de leadership a des objectifs particuliers qui ne se retrouvent pas dans d’autres situations. Ainsi, lorsque vous vous adressez à des gens qui vous estiment comme un leader ils s’attendent à ce que vous donniez du sens aux actions que vous leur proposez. Vous aurez à expliquer des choix complexes, à motiver dans des situations difficiles, à rappeler les valeurs de l’entreprise, à donner une vision. Tout ceci ne peut se faire avec un langage terne, vague ou confus.
Il faut apprendre à choisir ses mots, à être spécifique, concret et évocateur. Vous devez vous sentir à l’aise avec un langage affirmatif. Il y a plusieurs façons d’y parvenir, entre autres, un club Toastmaster pourrait vous aider.
2. Sachez ce que vous voulez
Souvent, vous ne savez pas quoi dire parce que vous ne savez pas ce que vous voulez. Avant de parler (formellement ou informellement) demandez-vous ce qui se passe et ce que vous voulez?
Si la réponse à cette question vous ramène à ce qui est vraiment important pour votre organisation, vous avez une belle occasion pour rappeler les bases de votre entreprise. Si vous ne savez pas ce que vous voulez ou pire, si vous poursuivez des objectifs purement personnels, vous devriez vous taire jusqu’à ce que vous ayez trouvé le sens pour votre organisation.
3. Soyez prudent avec l’usage du « mais »
Un « mais » qui suit une phrase positive vient mettre un gros bémol sur votre intention réelle. « Votre idée est intéressante, mais… ». Si votre idée est réellement positive, il faut trouver une autre façon de le démontrer. Sinon, votre sincérité sera remise en question.
Par exemple, au lieu de dire : « Le groupe a fait un bel effort au dernier semestre, mais maintenant il faut vraiment se concentrer sur l’important ». Il serait plus approprié de dire : « Votre effort du dernier semestre est ce dont nous avions besoin, parce que le prochain semestre sera encore plus difficile pour l’organisation ».
4. Modérez-vous avec les superlatifs
N’utilisez pas inutilement des superlatifs comme : incroyable, terrible, formidable, sensationnel; ça peut devenir banal. Servez-vous plutôt de mots plus clairs et spécifiques à la situation réelle. Si vous décrivez une présentation comme extraordinaire, ça ne dit pas grand-chose. C’est plus efficace de dire qu’elle a été claire, faisait ressortir les éléments clés et qu’elle résumait les actions à prendre.
5. Décrivez la réalité comme elle est
N’essayez pas de minimiser des situations difficiles. Décrivez la situation avec des mots précis et appropriés. Si votre langage est clair, vos idées le seront. Ayez le courage d’appeler les choses par leur nom. Vous pouvez vous exercer seul ou avec des proches qui vous donneront leur opinion franche.
Même si le leadership est beaucoup une question d’écoute, la capacité d’exprimer clairement sa pensée est aussi une habileté à maîtriser.
Avez-vous d’autres suggestions pour bien s’exprimer comme leader?
Gérard Perron, PMP
Ce n’est pas toujours facile d’arriver à une entente satisfaisante pour les deux parties. C’est encore plus difficile quand notre vis-à-vis utilise des tactiques tordues. Je vous expose quatre exemples et les meilleures réactions possible. Je n’ai pas inventé ces tactiques, je vous présente, à ma façon, le contenu d’un article de Geoffrey James paru dans INC[i].
1. Le client prétend hésiter
Scénario : vous avez une entente verbale, mais en négociant les conditions finales, votre client vous dit qu’il n’est plus certain que c’est la meilleure entente pour lui. Il espère que vous lui présenterez d’autres concessions. La meilleure stratégie consiste à vérifier s’il y a réellement un problème ou si vous vous faites duper.
Mauvaise attitude :
Bonne attitude :
2. Le client soulève une attente déraisonnable
Scénario : vous travaillez sur une entente lorsque votre vis-à-vis vous fait une requête qui n’a pas de sens, du genre : « Vous devrez arrêter de faire des affaires avec nos compétiteurs si vous voulez faire affaire avec nous. » Ce bluff a pour but de vous faire faire une autre concession plus réaliste. La meilleure stratégie consiste à attaquer le bluff.
Mauvaise attitude :
Bonne attitude :
3. Le client demande un rabais de dernière minute
Scénario : Vous vous préparez à signer un contrat pour lequel vous vous êtes entendu sur le prix et le client vous demande un rabais de dernière minute. « Mon patron ne signera pas si nous n’obtenons pas une réduction de 15 %. » Le client essaie de savoir si vous lui avez vraiment présenté votre meilleure offre. La pire chose serait de lui accorder un rabais, ça démontrerait qu’il ne peut se fier à votre parole lorsque vous affirmiez que c’était votre meilleure offre.
Mauvaise attitude :
Bonne attitude :
4. Le client étire la discussion
Scénario : Vous êtes sur le point de vous entendre quand soudainement les rendez-vous sont reportés. « Je ne peux vous rencontrer vendredi, peut-on se voir le mois prochain? » Le client espère que vous ayez besoin de conclure cette entente rapidement et que la perspective d’un délai vous fera faire des concessions. La meilleure stratégie est de présenter des inconvénients à un report de la décision.
Mauvaise attitude :
Bonne attitude :
La négociation est un processus d’écoute. Il faut toujours tenter de bien comprendre les attentes et les besoins de notre vis-à-vis.
Auriez-vous réagi comme le suggère Geoffrey James dans l’article que je cite?
Merci de présenter vos commentaires.
Gérard Perron, PMP